Les viennoiseries, ces petits plaisirs dont la méthode de fabrication se rapproche du pain, mais avec un air de : plus de beurre, plus de chocolat, plus de crème, plus de fruits secs, plus de… Miam !
Alors je pourrais vous expliquer que l’ancêtre de notre traditionnelle croissanterie est sûrement né en Autriche entre le XIIème et le XVIIème siècle. Quelle précision ? Mais qu’il est peut-être également arrivé d’Italie, de Hongrie ou du palais Topkapi au Proche-Orient, allez savoir… Peu importe.
Une chose est certaine, c’est un officier autrichien du nom d’August Zang et un noble viennois, Ernest Schwarzer, qui introduisirent la viennoiserie en France entre 1837 et 1839 en ouvrant une Boulangerie Viennoise rue de Richelieu à Paris. D’abord fabriquée par des ouvriers venus de Vienne, elle fait des envieux et sa pratique est enseignée aux apprentis français sous l’appellation « travail viennois ». Ces nouveaux ouvriers appelés « viennois » devenaient alors des « croissantiers », des « biscottiers » et des « pâtissiers viennois ».
Finalement, c’est le début du XXème siècle qui couronnera le croissant en le faisant symbole culinaire de la France. Ah ! le savoir-faire d’excellence français… L’élève aurait-il dépassé le maître ?
Pain au chocolat ou chocolatine, croissant aux amandes, chausson aux pommes, pain aux raisins, escargot, pain suisse, brioche à tête, boule de Berlin, chinois, chouquette, corniotte de la Bresse, Canelé bordelais, lunettes aux abricots, pain au lait, palmier, patte d’ours, sacristain, sablé, … Que choisir ?